Jean Cau

Jean Cau à Lucas

« J’admire votre entreprise, votre ascèse, mais je vous le redis, sans la majesté de votre talent – je n’emploie pas ce mot au hasard – le chant de votre cérémonie n’’ébranlerait pas les voûtes du temple… »​

Ecrivain, journaliste, polémiste, secrétaire de Jean-Paul Sartre à 22 ans, prix Goncourt pour « la pitié de Dieu ».

Alain Delon qui est aussi son ami, son frère, décrit ainsi Jean Cau : « toute sa vie ce Gaulliste fidèle a été un résistant, résistance à la gauche sartrienne dont il provenait.

Résistant à la connerie des hommes qui l’étouffait, résistant à l’argent roi qu’il vomissait, résistant à la Mitterrandie qu’il exécrait, résistant à la droite gestionnaire qu’il abhorrait, résistant à la décadence que le monde moderne engendrait.»

Jean Cau, un gêneur, un empêcheur de tourner en rond, un pourfendeur de sottises et de bassesses. Il était bien naturel que ce chantre de la corrida fut assimilé à un conquistador. Il en avait la prestance, il en partageait les goûts pour le combat, le panache, l’insolence, lui-même se voyait plutôt en ‘’caballero sombre’’, en hidalgo ruiné, en torero ‘’recousu’’, et c’est vrai qu’il avait en lui du minotaure moitié homme moitié bête, amoureux du combat,  de l’esquive et de la réflexion, et de la vie et de la mort ; Tu aimeras et tu haïras la littérature et le taureau comme toi-même.

« Jean Cau le dernier grand frère »

François Broche


A mon ami Jean Cau

Jean Cau

Trop tôt disparu

Carmen à Jean Cau :

tu nous manques…je pense à toi.


Alain Delon, Jean Cau
Dans les rues de Paris



La revanche de Jean Cau

L’express – 22 octobre 2015

Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Jean Cau
Au café de Flore dans les années 50

Jean Cau à droite, avec l’écrivain Fraçoise Sagan à gauche , et Régine au centre dont il fût le parolier