Vincent Van Gogh à Saint-Rémy de Provence
Lettre à Théo

Saint Rémy, mai 1889

Théo, cher frère

Cette nuit a encore été dure pour mon corps et mon cœur. Je me sens par moment anéanti de solitude et de chagrin. Je n’ai même pas un chien à qui parler, que j’aimerais qui m’aimerait. Quand je me suis coupé l’oreille ce n’était pas l’acte d’un fou, non ce n’était pas cela. Quand on a très mal au fond de soi, il faut faire mal à son corps pour essayer de stopper ce flot qui nous submerge. Aujourd’hui je suis à Saint Rémy à l’hôpital des fous, mon dieu que m’arrive t-il. Je n’ai aucune nouvelle de Gauguin.

Je pense à toi

Ton frère, Vincent

Saint-Rémy de Provence
Eté 1889
Vincent Van Gogh arrive à l’asile de Saint-Paul de Mausole

Saint-Rémy de Provence,
Mai 1889
Vincent Van Gogh se fait interner à l’asile de Saint-Paul de Mausole où il restera un an

Vincent Van Gogh arrive chez les fous

Hospice Saint-Paul de Mausole avec mes compagnons d'infortune
Huile / Toile (116×89)

Saint Rémy de Provence. Vincent Van Gogh dans sa chambre à l’asile de Saint Paul.

Saint-Rémy de Provence, 1889. Vincent Van Gogh peint dans la campagne, observé par les fous de l’asile.

Huile / Toile (116×89)
Huile sur toile (116×89)

Arles
Hiver 1888
Vincent Van Gogh part peindre dans la campagne, sa pipe entre les dents. Les gosses le poursuivaient dans la rue en l’injuriant et en lui lançant des pierres.

Huile sur toile (100 x 100)

Asile de Saint Paul à Saint Rémy de Provence, 1889. Vincent Van Gogh peint la nuit avec un chapeau de paille sur lequel il a fixé 10 bougies. Il est observé par les fous de l’asile.


Huile sur toile (116×89)

Asile de Saint Paul de Mausole
Une nouvelle crise. Vincent Van Gogh se traîna jusqu’à son atelier il tenta de se tuer en vidant les tubes de peinture, se forçant à en avaler le contenu hautement toxique.

Huile sur toile (116×89)

Auvers-sur-Oise
le 27 juillet 1890
Dans un champ derrière le château, Vincent Van Gogh se tire un coup de revolver dans la poitrine. Il meurt deux jours plus tard

Vincent Van Gogh, 27 juillet 1890

29 juillet 1890 à 1 heure du matin.
Vincent Van Gogh meurt dans les bras de son frère Théo.
Ce dernier mourra de chagrin six mois plus tard.

Vincent Van Gogh dans les bras de son frère.

Auvers-sur-Oise, 1890.
Théo a décoré la chambre de Vincent Van Gogh qui repose dans son cercueil.